Je ne sais pas si vous nous avez entendus à la radio mais nous étions bien au Ravel de ce dimanche. Un bel entrainement à travers les rues de Bruxelles. Un avant goût des collines du Burundi avec le Botanique et la rue Beyaert à monter. heureusement qu’au Burundi il n’y aura ni feux rouges, ni bus ni trams pour nous bloquer le chemin ! Nous aurons le silence à respirer.
Adrien m’a demandé de décrire le Burundi en quelques secondes. Voici une première carte postale interactive :
En fin de saison sèche (septembre), le Burundi est un pays jaune et rouge. Même le ciel est poussiéreux. Il suffit du retour d’une première pluie pour que le Burundi change du tout au tout. Il devient alors vert et bleu. Un vert qui éclot, un bleu qui étincelle. La transformation prend un jour ou deux, c’est magique.
J’ai des souvenirs extraordinaires des premières pluies avec ces enfants qui jouent dans les ruisseaux qui se forment dans les rues , avec ces enfants qui se lavent sous ces gouttières qui débordent enfin. En Belgique les pluies sont tristes et froides, en Afrique elles sont joies et porteuses de vie.