Départ en fanfare de Bujumbura. Interviews, montage des vélos dans la cours d’Handicap International, discours officiels, … Nous attendons sous le soleil, il fait chaud ici. L’idéal aurait été de partir à 8 heures pour éviter le soleil, le vent et la faim. Nous partons à 11 heures.
Le président du Burundi nous accompagne pendant une quinzaine de kilomètres en personne et en vélo. Impressionnants ses gardes du corps qui courent à côté de lui kalachnikov et munitions en main. Quels athlètes.
L’aventure est lancée, le rythme aussi. Très rapidement le peloton s’étiole et s’éparpille sous la chaleur et face au vent qui souffle très fort en saison sèche. Pour épargner Hélène, j’essaie de pédaler fort. Pour essayer de m’épargner, Hélène, elle aussi, pédale fort. Moralité, nous sommes tous les deux crevés. Nous nous rendons vite compte que le tandem fourni n’est pas idéal avec ses gros pneus et moi qui dois me plier en deux. Moralité, après 30 km environ, je fais une chute … de tension … Je continue donc dans la voiture de la Croix-Rouge à boire de l’eau, des litres d’eau. Hélène continue avec un super cycliste comme pilote. Elle arrivera, épuisée, au bout des 67 km prévus. Car, ouf, la première étape a été écourtée. Toute l’équipe se retrouve à prendre un verre et une baignade dans le lac Tanganyika tant que les hippos sont partis. Un instant de paradis bien mérité pour tous.
Nous arrivons sur Bururi en bus. La montée était vraiment impossible, même le bus a souffert pour y arriver (30 km de montée pour passer de 800 à 2200 mètres ! Bonjour l’altitude) .
Première nuit dans un petit hôtel local, très local. . On a croisé Axelle Red et j’ai eu une discussion intéressante avec son manager-producteur-mari.
Le périple promet, ça va être dur , vraiment dur.