Extrait d’un recueil d’essais du moine bouddhiste Kenko (1283-1352) lu dans « l’art du Haïku » :
« Faut-il absolument que nous contemplions les fleurs et la lune de nos propres yeux ? Qu’au printemps, sans quitter la maison, nous imaginions, dans notre chambre, la nuit éclairée par la lune, voilà qui est plaisant, voilà qui est charmant. «
L’absence de l’objet de notre admiration renforce son idéalisation, décuple les sentiments qu’il nous inspire , stimule l’imagination nous dit Kenko …
Plus loin, un haïku d’un autre poète japonais :
brouillard et bruine
mont Fuji invisible aujourd’hui
fort intéressant
Moi ça me parle … Et vous ?